du coup elle se remplit la panse avec un aligot !

Me voilà de retour de vacances... Et je dois dire que c'était de vraies vacances donc je n'ai pas fait grand chose à part dormir, manger, et vaguement tricoter !

Pour me rattraper, voici un photo-reportage du making-off de l'aligot, plat typique de l'Aveyron et délicieux ! Vous trouverez des proportions tout à fait correctes sur le net si vous voulez le faire. Je me contente ici de vous livrer nos astuces.

Les deux piliers de l'aligot sont la tomme fraîche et les pommes de terre. La tomme fraîche est la base du Cantal, avant affinage. C'est un fromage compact, assez blanc. Vous en trouverez à Paris dans les bonnes fromageries ou dans les magasins aveyronnais, souvent sous vide. Il faut donc commencer par débiter la tomme en petits bouts :

 Puis on épluche les patates et on les lave :

 On les cuit à l'eau puis on les égoutte :

 On les passe au moulin à purée (très important : pas de robot, la texture ne serait pas correcte !) :

Et alors là c'est la partie physique. Il faut ajouter un peu de lait chaud aux patates et au besoin les réchauffer un peu pour que la purée soit bien chaude. Puis on incorpore la tomme peu à peu en remuant avec une cuillère en bois. On est pas trop de deux car ca devient de plus en plus dur à tourner et la casserole doit être maintenue si on veut y arriver :

 Après tous ces efforts, le réconfort:

 La purée doit avoir la texture d'un chewing-gum :

 A tel point qu'on a souvent recours aux couteaux pour la couper !

Je vous conseille en accompagnement de la saucisse au couteau (à acheter en boucherie), cuite au four avec des oignons et des tomates (normalement pas besoin de rajouter d'huile, la saucisse va en dégorger).

L'aligot ne se conserve pas bien : il est donc conseillé de le finir ! Mais s'il vous en reste, sachez que vous pouvez l'incorporez à une soupe de légumes, il parfumera agréablement l'ensemble.